06.05.2020
Juliette Binoche, Robert De Niro, Joaquin Phoenix en co. ondertekenen essay over klimaatbezinning
Verschillende filmfiguren van overal ter wereld hebben een opiniestuk getiteld Non à un retour à la normale in de Franse krant Le monde ondertekend.
Daarin roepen actrice Juliette Binoche en astrofysicus Aurélien Barrau naar aanleiding van de coronacrisis op tot bezinning over de klimaatproblematiek.
Ze schrijven onder meer dat onze ‘doelen, waarden en economieën’ grondig moeten herbekeken worden om een ecologische ramp te vermijden.
“Er bestaat geen twijfel meer over dat al het leven op aarde bedreigd is,” vervolgen ze. “Hoe erg een pandemie ook is, een globale ecologische ramp zal onmeetbare gevolgen hebben.”
Verder vinden Binoche en Barrau dat de consumptiemaatschappij en een obsessie met productiviteit ervoor hebben gezorgd dat de mensen de waarde van het leven niet meer inzien. “Het is ondenkbaar dat het normale leven hervat wordt,” schrijven ze.
Het opiniestuk werd ondertekend door Cate Blanchett, Robert De Niro, Joaquin Phoenix, Alfonso Cuarón, Barbra Streisand, Madonna, Marion Cotillard, Adam Driver, Alejandro González Iñárritu, Paolo Sorrentino, Mikhail Baryshnikov, Pedro Almodóvar, Guillaume Canet, Penelope Cruz, Hirokazu Kore-eda, Nathalie Baye, Monica Bellucci, Willem Dafoe, Rooney Mara en vele anderen.
Lees het volledige stuk hieronder:
La pandémie de Covid-19 est une tragédie. Cette crise, pourtant, a la vertu de nous inviter à faire face aux questions essentielles.
Le bilan est simple : les « ajustements » ne suffisent plus, le problème est systémique.
La catastrophe écologique en cours relève d’une « méta-crise » : l’extinction massive de la vie sur Terre ne fait plus de doute et tous les indicateurs annoncent une menace existentielle directe. A la différence d’une pandémie, aussi grave soit-elle, il s’agit d’un effondrement global dont les conséquences seront sans commune mesure.
Nous appelons donc solennellement les dirigeants et les citoyens à s’extraire de la logique intenable qui prévaut encore, pour travailler enfin à une refonte profonde des objectifs, des valeurs et des économies.
Point de rupture
Le consumérisme nous a conduits à nier la vie en elle-même : celle des végétaux, celle des animaux et celle d’un grand nombre d’humains. La pollution, le réchauffement et la destruction des espaces naturels mènent le monde à un point de rupture.
Pour ces raisons, jointes aux inégalités sociales toujours croissantes, il nous semble inenvisageable de « revenir à la normale ».
La transformation radicale qui s’impose – à tous les niveaux – exige audace et courage. Elle n’aura pas lieu sans un engagement massif et déterminé. A quand les actes ? C’est une question de survie, autant que de dignité et de cohérence.
Bron : Deadline